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Diskionnaire étymologique des mots et expressions Brusseleir (W/Z)

13/1/2017

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Étymologie, détails, origines ... des mots et expressions du dialecte Bruxellois
Les mots commençant par la lettre W & Z

Lettre W :

WAAIF : femme, épouse (cf. anglais wife).
Se trouve dans la pièce « De Bervoete Bruers » : « trouwen een wyff ». « Dans un certain monde, il est de vérité élémentaire que le mari a le droit de battre sa femme et l'amoureux sa crotje. Maîtres et seigneurs de leur compagne, ils tapent dessus si ça leur plaît, quand ça leur plaît, où ça leur plaît et comme ça leur plan.» (Pourquoi Pas ? 1931.)

WAAIS : sage.
Waais moeke : faire avaler des sornettes.
Mokt dat on de ganze waais (faites accroire cela aux oies) : je n'avale pas vos bourdes.

WALLEBAK : noceur, ivrogne.
Wallebakkerâ : la noce, la beuverie.

WALOOIS (pou des murailles) : punaise.
Waloisepôt : nom populaire de l'impasse Michiels, chaussée de Forest, à Saint-Gilles.
​
WATTE ? : Quoi ?
A donné ce jeu de mots.
Watte ? : Quoi ? (mais aussi « ouate ») — Neie, wolle (non, de la laine) — Vei a neus in te rolle (pour y rouler ton nez).

WEDDE (wedden) : parier.
Wedde of zwaaige : parier ou se taire.
Expression par laquelle on clôt toute discussion.

WEIF (weduwe) : veuve.
Weiveneir (weduwenaar) : veuf.
 
WEIK : semaine.
Lange weik veû sinche : échalas (personne grande).
Le contraire : grenadeer in twee gezoegt (grenadier scié en deux).

WEL (wel) : bien.
Ge zet er wel mee (vous êtes bien avec ça !) vous vous trompez.
 
WERKE : travailler.
Ei werkt dat 't stof in de gebeure vleegt (il travaille tant que la poussière vole dans le voisinage) : il trime.

WICHEWACHE (wisjewasje) : toqué, un peu moins que « kwebus ». S'adresse surtout aux personnes affligées d'une infirmité.

WIER
Ze zitte on e wier
: ils sont en train de commérer, ou de ronfler sans fin (allusion à la scie du menuisier qui traverse un noeud).

WIGGEL-WAGGEL : tremblote.

WIGGEWAGGESTROET : rue Saint-François, à St-Josse (comme elle est très en pente, on tremble en la descendant).

WILLEKES : roulettes, petites roues.
Voir « rollekes ».
Quand un enfant ne peut pas accompagner ses parents, on lui d t : « 't ess van thoeis blaaive, wogskens nie paperen willekes oen (il faut rester à la maison, dans petit chariot avec roues de papier).

WIND : vent.
Ei kan teige de wind (il peut résister au vent) : il est bien nanti (de nourriture ou d'argent).
't ess en smalle flupinne, ze kan de wind duisnaaie (c'est une typesse étroite, elle sait couper le vent) : elle est très maigre.
Geift er mo wind op : activez le plus possible.

WITTER : souteneur, maquereau, probablement de « mangeur de blanc ».

WOEFEL (wafel) : gaufre, gifle.

WOEGEL (de wagon) : véhicule, charrette, charrette à bras, char.
De woegel blaaift thoeis : (la charrette reste à la maison) : le projet est avorté. Cette vieille expression qui, je crois, n'est plus employée aujourd'hui, l'était encore vers 1875 aux dires de M. Meynkercken qui me l'a communiquée.

WOETER (water) : eau.
Ett woeter : l'hydropisie.
In druug woeter zwemme : (nager dans de l'eau sèche) : ne pas savoir nager.
Woeter mé wind : boisson sans goût.
Waawoetervat (bénitier) : bigot, bigotte.


WOLK : nuage.
De wolken hange lieg (les nuages sont bas) : son pantalon tombe sur ses chaussures.

WOLVENDERM (intestin de loup) : affamé, type qui mange avidement et beaucoup.

WOUT : agent de police (voir « ajoen »).

WULLEWAUTER : sauvage, espiègle, tête folle. L'origine de ce mot est extrêmement curieuse et se rapporte à l'histoire de Bruxelles.
La rue du Bois-Sauvage est une de ces rues bruxelloises qui par suite d'une mauvaise traduction, portent un nom français erroné.
​Un nommé Wilde Wouter (Walter le Sauvage) y avait jadis sa demeure. Par analogie entre « woud » et « wouter » on traduisit par « bois sauvage ». 

Lettre Z :

ZA (soie)
Da zaain stukke van za pappe (ce sont des morceaux de loques de soie) : c'est sérieux.
 
ZAAIKE ou ZEKE : uriner.
Beddezaaiker : qui urine au lit, insulte.

ZABBERE : pleuviner.

ZAK : sac, poche (en Bargoensch : mille francs).
Papzak : sac à pappe, se dit de quelqu'un de très gros.
Platzak : sans le sou.
Rotzak (sac pourri) : insulte.
Ei goet in zene zak, mo ei geift niks (il va dans sa poche, mais il ne donne rien) : se dit de quelqu'un dont la première idée est d'être généreux ou de promettre quelque chose, mais qui se ravise.
Une anecdote à ce propos : un riche rentier tombe à l'eau, au canal. Deux pêcheurs à la ligne le sauvent de la noyade. Il promet une récompense à ses sauveteurs, mais quelques minutes plus tard, alors qu'il a repris ses esprits, il leur dit :
— Joenges. kan der gien van aaile en half frankske wissele ? (Camarades, l'un de vous peut-il me changer une pièce de cinquante centimes ?)

 
ZAT : saoûl.
Dans « Die franzeisische Sprache im Munde der Belgier und die Marollenmundart Brüssels», par Julius Hennig, se trouve une foule de mots et d'expressions bruxellois exprimant l'état d'ivresse.
« Hij es wei ne ki in de patate » (Il est encore une fois dans les papates).
« Hij eit en struutche in zen uug » (Il a un fétu de paille dans l'oeil).
« Hij eit en stuk in zen botte » (Il en a plein les bottes).
« Zatlap », « zattekul », « genévelist », « genevelneus ». « Hij eit en et gelakas en spons » (II a une éponge pour estomac).
Et dans « Le Bleuet » (journal molenbeekois) du 18 octobre 1936 se trouve cette phrase exprimant l'ivrognerie poussée au plus haut degré :
«— Afin, ge stondt doe, mé a verdoemenis, zoe dreuvig, biest, stoem, schief, scheil, strond, krimineil, baldoeder en stoemlinks-zat, que j'ai dû te mettre coucher. »
Zatte processie
Les habitants de Lembecq qui escortent les reliques de saint Véron revêtent des uniformes militaires, rappelant d'anciennes tenues de l'armée belge d'avant 1914 ; les uns sont à pied, les autres à cheval, ceci pour rappeler sans doute que le saint était de descendance royale. La procession dure presque toute la journée et comme les estaminets sont nombreux sur la longue route, nos militaires d'occasion qui, au début, cambraient la jambe et bombaient le torse, finissent par « avoir des jambes en flanelle », marchent en zigzaguant, et le public, goguenard, ne manque pas de qualifier le beau cortège de « zatte processie ».
C'est d'ailleurs sous cette dénomination bizarre qu'on la connaît en folklore.


ZATPARTIE : synonyme de zatte processe.
« Zat », « Scheilzat », « Scheilkrimeneilzat », « Scheilkrimeneilstrondzat » : gradation de l'ivresse.

ZATTECUL : ivrogne, comme zatlap ou geneivelist.
Zatterik : ivrogne.
« Satterick », dans « Meester Coenraedt Bierborst », farce bruxelloise du XVII° siècle.

ZAUL : semelle.
Kus men zaule (embrassez mes semelles) : fichez-moi la paix.

ZEEL (ziel) : âme.
Zeelhond (chien d'âmes) : raccoleur de volontaires à prime d'avant 1870.
Ei geift e stuk van zen zeel (il donne un morceau de son âme) : il donne chichement. 


ZEEN : voir.
Ei eit deu ma laaif gezeen (il a vu à travers mon corps) : il m'a roulé.

ZEIKER EN VAST
: sûr et certain.

ZEIMELEIR : un hésitant.

ZEINE (zenuwen) : nerfs.
Ge geif ma op de zeine : vous m'énervez.

ZEIKERE (NE) : désigne un homme lent, prudent, dans la parole ou l'action.

ZEURPROEMIER : pisse-vinaigre.
« Lange Lowi, ça était un zuurpruimer », Bouley, « La Gazette » 3 août 1936.

ZEUTE LEES : saindoux.

ZIEP : savon, enrichi (aussi Baron Ziep qui pendant la guerre de 1914-1918 désignait l'accapareur ayant fait fortune, particulièrement dans la fabrication du savon).
On appelait aussi le Baron Ziep : saucisse-marchant.
Ziepsop : savonnée.
Ziep on den boeik en de trappen af ! Vous allez voler à la porte !
Ei ess om ziep (il est allé chercher du savon) : il a fait faillite.
Ei eit ma geschaure zonder ziep (il m'a rasé sans savon) : il m'a eu, il m'a roulé.


ZIEPTRINNE : femme lente (de ziep : savon et Trien : Catherine ?).

ZIER DOON : faire mal, faire souffrir.
Ei eit zier : il a mal.
Em ek a zier gedoen ? : T'ai-je fait mal ?
« Hout op dat ghij mijn Vrouw niet seer doet... » (« Lemmen met sijn Neus », farce bruxelloise du XVII. siècle.

ZIEVEREIR (zeeveraar) : radoteur, baveur, imbécile, gâcheur.
Da ess ni gezieverd : cela est sérieux.
AIIei, zievert ni ! : sois sérieux !
Zieveresse est le féminin de zievereir.
Zievereir est la forme dialectale d'un mot néerlandais qui s'écrit : « zeeveraar » (baveur) et, au féminin : « zeeveraarster » (baveuse).
Il vient de zeever (bave) lequel possède, dans sa famille : zeeverdoek (bavette), zeeveren (baver), zeeverbaard (baveur) et zeeverzaad (barbotine), Callewaerts dixit.
Examinons maintenant, dans la suite des temps, les acceptions de « zeeveraar » :
« Le Grand Dictionnaire français-flamen » de Jean Waesbergue, Amsterdam 1624 : « zeeveraer » : baveur. Qui jette de la bave.
« Het Groot Woordenboek der Nederlandsche en Fransche Talen » par Richelet, 3e édition, Georges Fricx, junior, Bruxelles 1739 : « seeveraer », « seeveraerster », « die seevert » : baveuse.
« Algemeen Vlaamsch Idioticon », par L.-W. Schuermans, Louvain, 1865-1870 : « zeever » : flauwe praat, kinderklap, arme races : wat flauwe zeer vertelt gij nu !
« Zeeveren », flauwen praat vertellen ; babbelen ; wat ligt gij daar te zeeveren ; « zeeveraer », « zee-verpot », die flauwen klap vertelt (Flandre, Brabant, Anvers, Campine, Limbourg).

Un Belge fut condamné un jour pour avoir fait usage du mot « zievereir ». C'était en 1906. Le Conseil de Guerre du Brabant eut à connaître le cas d'un artilleur qui avait traité son supérieur de « zievereir ».
Le Conseil ne pouvait pas ne pas condamner. Il y allait du prestige du supérieur et de l'armée tout entière. S'il avait acquitté, tous les piottes et tous les artilleurs auraient désormais pu dire à leur colonel :
« Oué, mon zievereir »,
« Très bien, mon zievereir »,
« A vos ordres ,mon zievereir ».

​Curtio (George Garnir), écrit : « L'origine du mot « zievereir » se perd dans la plus haute antiquité. Beaucoup de bons esprits estiment cependant, d'ores et déjà, que « zievereir » est originaire du bas de la ville : l'affection qui le caractérise participe à la fois du bégaiement, du bec de lièvre et du petit verre de Hasselt.
»Le « zievereir » est de Ici famille du « broubeleir », lequel n'est lui-même, qu'une variété de l'espèce « bafouilleur ».
» On distingue le « zievereir » à l'eau (« zievererius humidus » de Linnée) ; le « zievereir » vulgaire (« zievererius crapulosis ») ; le « zievereir » constitutionnel alcoolique (« zievererius zatteculosis »).
Les symptômes les plus apparents du « zievereirisme » sont : les troubles dans l'élocution, l'obligation, pour l'interlocuteur du « zievereir » d'ouvrir un parapluie, la nécessité pour le malade de sécher toutes les vingt secondes son menton avec le dos de sa main transversalement promenée ; enfin une difficulté extrêmement considérable à prononcer la phrase fameuse : « Six cent six Suisses sucèrent six cent six saucissons sans sauce ».


ZIEVERKUT : féminin renforcé de zieveresse.

ZIEVERTOTCHE : synonyme de zievereir, mais plus gentil, plus amical.

ZIEVEROLOGUE : synonyme de zievereir.

ZIN : sens, intention.
Ei eit zen vaaif zinne ni : il n'a pas ces cinq sens. Il est maboule.
Wa zaain ze mi ons van zin ? : Que vont-ils faire de nous ?
Egalement caprice, lubie. Le Bruxellois dit aussi : avoir une zin.

ZINNE (Zenne) : Senne.
Ei ess van de frontière van het Zoevelzinneke : c'est un type dont on ignore l'origine.

ZINNEKE : chien bâtardé c'est-à-dire qui a si peu de valeur marchande qu'il est bon à jeter à la Senne.

ZITTE
: s'asseoir, être en prison.
Loete zitte : laisser en plan, abandonner, renoncer.
lk zit er ni mei in : je ne m'en soucie pas, cela me laisse froid.
Ei èss drâ moend goên zitte : il fait 3 mois de prison.

ZOED (zaad) : graine.
't ess zoed in 't bakske (il y a des graines dans la mangeoire) : il y a de l'argent disponible.
Ze schit op vé zoed (elle monte en graine) : se dit d'une jeune fille qui ne se marie pas.

ZOEGEMEIL : sciure de bois.
Dee zoegemeil fret zal planke schaaite (qui mange 
​de la sciure de bois chiera des planches) : très vieux dicton bruxellois, d'après M. Boreux, et signifiant : qui sème le vent récolte la tempête.

ZOEIPE : boire à longs traits, s'enivrer.
Zoeiper : buveur.
Pottezoeiper : buveur.
« Des middaghs trecken sij, met schoon robijnsche kaecken,
Naar Flanske Rattesteert, of in het Schild van Aken.
Daer suypt men wijn en bier
Dat was seer lecker nat, wij hebben braef ghesopen.»
(« De Ghedwonghe Griet », farce du XVII. siècle.)

Markies Schandael, baron Kramiek
Die zuipen g'lyk een kous
Z'hebben een lyf, een ton zoo dik,
Zy zwemmen in wyn en saus.
(« Dans « De rijke Zattecul en de Werkman », par Coco-Lulu, Bruxelles 1858.)


ZOEL : salle.
Huugzoel : jubé.
Zoeipzoel : nom de la salle privée, au cabaret « Au Vieux Saint-Pierre », rue d'Anderlecht, où se réunissaient les buveurs attitrés.

ZOEVEL : sable, vient de « zavel ».
Zoevel marchant ou zoevelboôr : marchand de sable. Son cri était « Witte zoevel ! Zoevelôôô ! Zoevelôôô ! ».
Zoevelzinneke (Zavelzenneken) : Petite Senne sableuse : dérivation de la Senne près de la Porte de Flandre.
Scherpe zoevel : roublard, malin, finaud.
Zeût zoevel : quelqu'un de mielleux.

ZOKKE : chaussons.
Ge komt op a zokke (tu viens sur tes chaussons) : je te vois venir, je sais ce que tu vas me demander.

ZONNEKLOPPER : fainéant qui passe ses journées à dormir au soleil.

ZOOIE (zieden) : bouillir.
Zooibiest (bête à bouillir) : poule à bouillir, femme sortant avec un homme plus jeune qu'elle ; une vieille. 

ZOT : fou, maboul.
Zotkapotche (capote des fous) : camisole de force.
Zot étant une insulte favorite des Bruxellois, voici quelques synonymes, ou approchant : kwast, kwebus, keigel, kinsch, kaille, keeke, snul, veer en enn kroeimel, halve gegroeide, veer en enn boterkoek, 'n vaais verlore, 'n gat in de keitel.
Zotte streike : excentricités.
Oud zot : démon du Midi.
't Oud zot komt op : le voilà pris du démon du Midi. Il est atteint de folie sénile.
Etre fou après quelqu'un ou quelque chose, dit-on à Bruxelles, dans le sens d'être entiché.
Mé eemand de zot hâve (tenir le fou avec quelqu'un) : se moquer.


ZOT LOUITCHE
: un des derniers « types » populaires de Bruxelles, mort en mars 1931, à 61 ans.
La jaquette miteuse constellée de « décorations » de fer-blanc (des couvercles de boîtes), il parcourait les rues où la bonté des gens lui assurait sa pitance quotidienne. Il chantait et, agitant une canne, faisait danser les enfants en poussant de sourds ronflements préludant à son couplet favori :
« Ne vogel op e stokske,
» Méke mé heu rimdjimdjim,
» Ze zegge da Méke gien tetten heit,
» lk heb ze gevuld, ik hem ze getast,
​» Mo ik hem ze loete stoen »
​Ce doux déséquilibré, s'appelait Louis Lamon. Il habitait le « Bloempanahgang » (la rue de l'Abricotier).


ZOUT : sel.
Ei wint het zout vé zen patâte : il gagne le sel de ses pommes de terre, rien de plus. Se dit d'un commerçant qui fait de mauvaises affaires, d'un ouvrier qui ne gagne presque rien.

ZUUM : intestin de boeuf débité chez les tripiers.

ZWAAIGE (zwijgen) : se taire.
Zwaaigsigare : ce qu'on donne pour acheter le silence de quelqu'un, pot-de-vin.
Zwaaigtoobak : tabac qui s'éteint continuellement.
Zwaaigen ess oude : se taire est de l'argent.

ZWANCHELE : flâner. 

ZWANZE : plaisanterie, fumisterie.
« Autrefois on aimait faire bombance,
Et l'on supportait la zwanze
Quand l'hiver venait,
Aux soupers et aux banquets,
On bouffait à s'faire craquer la panse. »
(Les Banquets, paroles d'Ernest Verhaegen.)

ZWCHIKZWCHAK
Lange zwchikzwchak : personne très maigre.
Schuermans : zwikzwak.

ZWEERE (zwieren) : danser, tournoyer, faire tournoyer.
Op zweer : en vadrouille.

ZWEIR (zweer) : inflammation, abcès.
Zweiruug : abcès, « clou ».
Ossenuutzweir : migraine.

ZWERT (zwaard) : épée.

ZWERDSTROTCHE : rue de l'Epée.

ZWIETE : transpirer, suer (du flamand zweten).
Zwiet : transpiration, sueur.
Oeitzwiete (uitzweten) : endurer, supporter.
Zwietpateikes (littéralement : gâteaux suant) : pieds transpirant.
Loe zwiet ess gâ geried (la sueur des fainéants vient très vite) : les flemmards sont vite fatigués.
Ge leegt da ge zwit, en ge zwit da ge stinkt : tu mens que tu sues, et tu sues que tu pues.
 
ZWOZZE : couenne.

Source :
Dictionnaire du Dialecte Bruxellois / Louis Quievreux / Edition Libro-Science

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    D'où viennent tout ces mots et ces expressions si spoem au cœur des Bruxellois ? Ça est une fois ce que Tischke aidé de Lowitje (Louis Quievreux) vas une fois tenter de te verekspliker avant qu'ils soient tout à fait oubliés et au voeïelebak ...

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