Raaïdde gha per auto, duï de rue Zérézo ? Wa'd' enn affaire Of zaïet ga te voêt, mè 'n mouche of mè nen hood ? Wa'd' enn affaire ... De maskes da ghe zeet, dei kenne awel neet, Mo teigh' ett soeve's Daen' lache ze mè a, ghe paesd ... wa'd' enn schuun vrae ... Veuï da' ghe'tt weitt ... ess'tt klett Mariett D'abord ne rooïe waïen dé smokt no den azaaïn Da'ss gien affaire ... 'T ess van chèree langs 't ee ! Ghe kraïegt ne beize langs doe'n, Da' d' eïe geire ... Mooïe ess â poone op ien, twee, drae, In de sakoche van dei schuun vrae, Den raïed ze per auto, duï de rue Zérézo Wadde miseire ... Wilde dannsse, kunde zwanze door de strotche on de Noord Woe da 'd de maskes, in ghloeze kaskes, wachte op ne milord In dei strotches, doe zaïen kotches, allei ghe zaïet togh gienen boor A miseire profiteire, kom mè, me doon ne ki nen toêr Veuï da ghe'tt weitt ... ess'tt klett mariett D'abord ne rooïe waïen dé smokt no den azaaïn Da'ss gien affaire ... 'T ess van chèree langs 't ee ! Ghe kraïegt ne beize langs doe'n, Da' d' eïe geire ... Mooïe ess â poon op ien, twie, drae, In de sakoche van dei schuun vrae, Den raïed ze per auto, duï de rue Zérézo Wadde miseire ... La rue ZérézoLa rue Zérézo était la rue des "filles de joies" ... in de gemoeïnde van Sint-Josse-Ten-Noode
Précurseure ... de l'actuelle rue d'Aarschot, le long de la gare du Nord ... Reliant le boulevard Emile Jacqmain (devenu aujourd'hui boulevard Albert II) à la rue du Progrès, cette artère communiquait jadis avec le faubourg de Laeken grâce à un pont enjambant la Senne, érigé en 1855 par des particuliers. La rue fut ouverte à l'occasion de la construction de la gare du Nord (AR 02.09.1840), elle s'appelait alors rue Zérézo, du nom d'un ancien conseiller communal. En 1958, elle prit son nom actuel, en hommage à Georges Mathéus, résistant actif durant la Deuxième Guerre mondiale et afin de tenter d'effacer la mauvaise réputation de cette rue où sévissait la prostitution. La majorité du bâti, à l'image des rues avoisinantes, était constitué de maisons modestes ou bourgeoises du mil. du XIXe s. (Nos 13-15), plusieurs d'entre elles à vocation hôtelière. On y dénombrait aussi quelques fabriques qui profitaient de la proximité de la Senne et du chemin de fer. En 1960, le dernier tronçon de la r. du Marché, entre les rues Georges Mathéus et des Charbonniers, fut supprimé pour permettre l'aménagement d'un parking qui persista jusqu'en 1971. Incluse dans le plan d'aménagement de « L'Espace Nord », la rue Georges Mathéus a été profondément bouleversée. Elle ne conserve actuellement de son bâti d'origine que les immeubles situés au croisement de la rue du Progrès (Nos 25 et 27-29 r. du Progrès). Aux numéros 17-19, actuellement démolis, s'élevait un immeuble fonctionnaliste, anciennement « Dépôt central de tabac manufacturé ». Également disparu, un ancien hôtel (Nos 37-39) abritait la « S.A. Sirtaine », magasin en gros de matériel électrique et télémécanique. C'est à l'initiative de l'administrateur de la société Sirtaine que se développa, dans l'ensemble du quartier Nord, le mouvement des « Muralistes ». La destruction partielle de l'îlot en 1974 pour permettre l'aménagement du boulevard Emile Jacqmain (devenu aujourd'hui boulevard Albert II) avait entraîné le dégagement de plusieurs murs-pignons qui furent décorés de peintures monumentales. Ces peintures disparurent malheureusement en 1990 en même temps que les murs qui leur servaient de support.
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